Equipe de rédaction
Directeur de la Publication:
P. François-Xavier DJAGLI, SVD
Rédacteur en chef: Cyriaque SOUNOU
Secrétaire de la Rédaction: Jacques BIDAHOU
Distributeur: Matthieu KOUDADA
N° 024 / Janvier - Mai 2011

SOMMAIRE

EDITORIAL 

L’EUCHARISTIE : SOURCE ET SOMMET DE TOUTE VIE CHRETIENNE

INTERVIEW

LA PUISSANCE  du pardon

DES PRETRES ET PASTEURS ROSICRUCIENS ?

Priorité santé : Hypertension : Les dangers d'un tueur silencieux 

COMMENT REUSSIR SES ETUDES ?

HUMOUR

LETTRE D'AMOUR DU PERE

 

E-mail: postulatgrainsvd@yahoo.fr

EDITORIAL 

            L’Eucharistie « mysterium fidei », est le sacrement par excellence que notre Seigneur Jésus-Christ a laissé  comme héritage vital et spirituel à ses disciples et à l’Eglise  au soir du Jeudi Saint dans le contexte du repas pascal.  De  par son trésor spirituel  et sa valeur incommensurable, elle est  la source, le centre et le sommet de la vie et de la mission de l’Eglise. Cette richesse inouïe dont elle possède fera dire le concile VATICAN II  que « la très Sainte Eucharistie  contient en effet l’ensemble des biens spirituels de l’Eglise à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le pain  vivant, qui par  sa chair, vivifiée par l’Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes » (Concile Vatican II, Presbiterorum ordinis, n°5). De ce fait, le chrétien qui dans les bonnes dispositions la reçoit, se soustrait non seulement  à l’obscurité  de la tristesse et du désespoir mais encore se trouve vitaliser, fortifier dans sa foi et devient porteur d’espérance et de joie dans son entourage.

 Prenons donc conscience de cette valeur inestimable que nous possédons et laissons-nous rassasier par le Christ qui s’offre à nous à chaque Messe pour que nous puissions être  nous aussi des pains rompus pour les autres.

En dehors de l’Eucharistie, nous pouvons trouver dans ce numéro du Grain quelques bribes d’informations sur l’importance du pardon, comment les jeunes doivent gérer leur sexualité, comment réussir ses études, les méfaits de l’avortement, la Rose-croix, l’hypertension artérielle et les défis que l’Afrique doit relever pour sortir de sa léthargie.

Bonne lecture et que l’Esprit Saint suscite en nous le goût de  nous rapprocher davantage de Jésus-Eucharistie et que sa présence dans nos cœurs stimule en nous le sens de la responsabilité  et du témoignage de ceux qui l’ont vraiment rencontré à l’instar de St Paul sur le chemin de Damas.

P. François-Xavier DJAGLI, SVD

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L’EUCHARISTIE : SOURCE ET SOMMET DE TOUTE VIE CHRETIENNE

La très sainte Eucharistie en qui sont contenus l’ensemble des biens spirituels de l’Eglise, à savoir le Christ lui-même notre pâque est la « source et le sommet de toute vie chrétienne » (Lumen gentium n°11).

L’Eucharistie est en effet célébrée dans une liturgie, mais la liturgie ne remplit pas toute seule l’activité de l’Eglise, car avant que les hommes puissent accéder à l’Eucharistie, il est nécessaire qu’ils soient appelés à la foi et à la conversion : « Comment l’invoqueront-ils s’ils ne croient pas en Lui ? Comment croiront-ils en Lui s’ils ne l’entendent pas ? Comment entendront-ils sans prédicateur ? Et comment prêchera-t-on sans être envoyé ? (Rm 10,14-15)

Allons à la découverte de ce sacrement ineffable, Pain  de vie qui désarme le pécheur.

Le Sacrement de l’Eucharistie

Notre Seigneur, à la dernière Cène, la nuit où Il fut livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang.

1-    Comment est appelé ce sacrement ?

La richesse inépuisable de ce sacrement s’exprime dans les différents noms qu’on lui donne. Chacun de ces mots en évoque certains aspects. On l’appelle :

Eucharistie parce qu’il est action de grâce à Dieu.

Repas du Seigneur parce qu’il s’agit de la Cène que le Seigneur a prise avec ses disciples la veille de sa passion, et l’anticipation du repas des noces de l’Agneau dans la Jérusalem céleste. (Ap19,  9)

Fraction de pain parce que ce rite, propre au repas juif a été utilisé par Jésus lorsqu’Il bénissait et distribuait le pain en maître de table, surtout à la dernière Cène.

Assemblée eucharistique parce que l’Eucharistie est célébrée en l’assemblée des fidèles, expression visible de l’Eglise.

Mémorial de la passion et de la résurrection du Seigneur.

Saint Sacrifice, parce qu’il actualise l’unique sacrifice du Christ sauveur et qu’il inclut l’offrande de l’Eglise ; ou encore Saint sacrifice de messe, « sacrifice de louange » (He13, 15) ; Sacrifice spirituel ; Sacrifice pur et Saint, puisqu’il achève et dépasse tous les autres sacrifices de l’Ancienne Alliance. On parle aussi du Très Saint Sacrement parce qu’il est le sacrement des sacrements. On désigne de ce nom les espèces eucharistiques gardées dans le tabernacle.

Communion, parce que c’est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps (1Co10, 16-17).

Sainte messe parce que la liturgie dans laquelle s’est accompli le mystère du salut, se termine par l’envoi des fidèles (missio) afin qu’ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie quotidienne.

2-    La célébration liturgique de l’Eucharistie

Le mouvement de la célébration

Tous se rassemblent. Les chrétiens accourent dans un même milieu pour l’assemblée eucharistique. C’est le Christ qui préside invisiblement à toute célébration eucharistique. C’est en Le représentant que l’évêque  ou le prêtre préside l’assemblée, prend la parole après la lecture, reçoit les offrandes et dit la prière eucharistique. Tous ont leur part active dans la célébration, chacun à sa manière : les lecteurs, ceux qui apportent les offrandes, ceux qui donnent la communion, et le peuple tout entier dans l’Amen manifeste la participation.

La célébration de la parole comporte  les écrits des prophètes c’est-à-dire l’Ancien Testament et, « les mémoires des Apôtres » c’est-à-dire leurs épîtres et les Evangiles ; après l’homélie, viennent les intercessions pour tous les hommes.

La présentation des oblats (l’offertoire) : on apporte parfois en procession, le pain et le vin à l’autel qui seront offerts par le prêtre au nom du Christ dans le sacrifice eucharistique où ils deviendront le Corps et le Sang du Christ.

 L’anaphore : avec la prière eucharistique, prière d’action de grâce et de consécration, nous entrons  au cœur et au sommet de la célébration.

Dans la préface l’Eglise rend grâce au Père, par le Christ, dans l’Esprit  Saint, pour toutes ses œuvres pour la création, la rédemption et la sanctification.

Dans l’épiclèse elle demande au Père d’envoyer son Esprit Saint sur le pain et le vin afin qu’ils deviennent, par sa puissance le Corps et le Sang de Jésus-Christ.

 Dans l’anamnèse qui suit, l’Eglise fait mémoire  de la passion, de la résurrection  et du retour glorieux du Christ Jésus ; elle présente  au Père l’offrande de son Fils qui nous réconcilie avec Lui.

 Dans les intercessions, l’Eglise exprime que l’Eucharistie est célébrée en communion avec toute l’Eglise du ciel et de la terre, des vivants et des défunts, et dans la communion avec les  pasteurs de l’Eglise, le Pape, l’évêque du diocèse, son presbyterium et ses diacres et tous les évêques du monde entier.

Dans la communion, précédée de la prière du Seigneur et de la fraction du pain, les fidèles reçoivent «  le Pain du ciel » et la «  Coupe du salut », le Corps et le Sang  du Christ qui s’est  livré pour la vie du monde » (Jn6, 51).

3-    Les fruits de la communion

 La communion accroît notre union au Christ. Recevoir l’Eucharistie dans la communion, porte comme fruit principal, l’union intime  au Christ Jésus. Le Seigneur  dit en effet : « qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en Moi et Moi en lui » (Jn6, 56). La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique : «  de même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, Moi, Je vis par le Père, de même celui que Me mange, vivra, lui aussi, par Moi » (Jn6, 57).   

Ce que l’aliment matériel produit  dans notre vie corporelle, la communion le réalise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La communion  à la Chair du Christ  ressuscité, « vivifiée par l’Esprit Saint et  vivifiante », conserve, accroît la vie de grâce reçue au Baptême. La communion nous sépare du péché. L’Eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier en même temps des péchés commis et nous préserver des péchés futurs. L’Eucharistie engage envers les pauvres. Pour recevoir dans la vérité  le Corps du Christ  livré pour nous, nous devons reconnaître le Christ dans les plus pauvres, ses frères.

CONCLUSION

Le Seigneur, ayant aimé les siens, Il les aima jusqu’au bout. Sachant que l’heure était venue de partir de ce monde pour retourner  à son Père, le Christ nous donne dans l’Eucharistie le gage de la gloire  auprès de Lui. La participation au Saint sacrifice nous identifie avec son Cœur, soutient nos forces au long du pèlerinage de cette vie, nous donne le gage de la vie éternelle et nous unit déjà à l’Eglise du ciel, à la Sainte Vierge Marie et à tous les Saints.

Jésus-Christ, précieux livre de vie publiquement ouvert et dressé sur le bois de la Croix à nous, voudrait nous combler des grâces abondantes qui jaillissent  de son côté ouvert. C’est Lui seul qui comble la soif  du bonheur recherché par tout homme. « Je sais quel projet je forme pour vous déclare le Seigneur, ce ne sont pas des projets de malheur, mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir à espérer » (Jr 29,11). Et quiconque regarde vers Lui n’aura ni trouble, ni ombre au visage (Ps 33,6).

Cyriaque SOUNOU

Sources:

-         Sacrosanctum concilium, document du Concile Vatican II

-         Catéchisme  de l’Eglise Catholique nouvelle édition, 2002

-         Bible de Jérusalem

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INTERVIEW

THEME : L’Avortement et les méthodes contraceptives

Le Grain : Bonjour cher père. Pourriez-vous vous présentez à nos chers lecteurs du Grain ?

RP: Je me nomme Robert Koffi Emenefa KPOMADA. Je suis prêtre de l’archidiocèse de Lomé. Après un ministère pastoral comme vicaire à la paroisse Marie-Reine du Monde de Bè, j’ai continué mes études dans les sciences du Mariage et de la famille à l’institut pontifical Jean- Paul II à Cotonou. Actuellement je suis adjoint au directeur des Œuvres, je m’occupe de la pastorale de la jeunesse et de l’accompagnement des couples chrétiens.  

Le Grain : L’avortement est une question vieille comme le monde, mais toujours d’actualité ; pouvez-vous nous dire ce qu’est l’avortement ?

R.P : L’avortement vient du mot latin « abortare » qui est une interruption de la grossesse. Lorsqu’il est volontaire, on parle d’I.V.G. L’avortement est considéré comme un acte grave car le commencement d’une vie humaine représente une promesse d’avenir qui est irréversiblement arrêté : ce qui suppose qu’un autre être humain ne verra jamais le jour.

Le Grain : Quelles sont les conséquences morales, psychologiques et sociales liées à l’avortement ?

R.P : Les conséquences sont innombrables et énormes : L’avortement provoque souvent une perturbation affective d’autant plus  forte que la femme vit ces réalités seule et sans soutien réel.

Le Grain : L’Eglise, historiquement a pris partie pour la vie depuis la conception jusqu’à sa fin naturelle. Quelles sont les raisons éthiques et  religieuses qui sous-tendent cette position ?

R.P : Les raisons éthiques de cette réprobation ecclésiale se situent dans le fait qu’on ne peut transiger sur le principe du respect de toute vie humaine. Le faire c’est ouvrir le passage entre deux catégories d’êtres humains, ceux qui méritent de vivre et ceux qui  peuvent êtres supprimés. De plus ce refus signifie que la vie humaine est finalement un don à accueillir. Et cette vie doit être autant respectée qu’il s’agit de celle de l’être le plus vulnérable, le plus fragile, le plus innocent que l’on puisse imaginer.

Le Grain : Quels devaient être le rôle et la contribution des familles chrétiennes dans la lutte pour le respect de la vie ?

R.P : Dans un document appelé charte des droits de  la famille publié le 25 Novembre 1983 par le Saint Siège, est rappelé le rôle des familles. Il s’agit des articles3 et 4

Article3 : Les époux ont le droit inaliénable de fonder une famille et de décider de l’espacement des naissances…Un accord avec l’ordre moral objectif qui exclut le recours à la contraception, la stérilisation et l’avortement. Le rôle des familles est de promouvoir la dignité, l’intégrité, la stabilité, la solidarité et l’assistance mutuelle de ses membres. Ainsi donc elles contribuent à asseoir une éducation aux valeurs familiales et au respect de la vie humaine et à sa protection dès le moment de sa conception.

Le Grain : La grandeur de chaque génération d’ores et déjà réside dans la manière dont elle passe le témoin à la postérité. Quel message pouvez-vous livrer à ceux qui coopèrent volontairement à l’agression de la vie des êtres innocents au moyen de l’avortement ?

R.P : Dans une civilisation de l’hédonisme qui est la nôtre, les coopérateurs volontaires à ces actes pensent bien faire. Il faudra simplement repréciser la position chrétienne. L’avortement est toujours un acte grave. Il n’est jamais un bien qu’on pourrait justifier en lui-même. Personne ne peut se substituer à la conscience des individus qui prennent cette décision. La conscience étant le sanctuaire dans lequel l’homme rencontre son Dieu, ma prière sera la profusion d’une grâce de conversion pour des décisions en faveur de la promotion de la vie.

Le Grain : Venons maintenant au second volet de notre thème qui est celui des méthodes contraceptives. Qu’entendons-nous par méthodes contraceptives? Dans quelles circonstances ces méthodes contraceptives,  qu’elles soient locales ou modernes, ont-elles vu le jour ?

R.P : Les méthodes contraceptives d’une manière générale sont l’ensemble des moyens artificiels mis en œuvre pour dissocier de la relation sexuelle sa dimension à la procréation. Elles sont nées au lendemain de la 2ème guerre mondiale sous l’idéologie du planning familial et soutenues par les grands groupes pharmaceutiques anglo-saxons. L’idée sous-jacente était la diminution nette de la mortalité infantile et la difficulté d’entretenir une progéniture nombreuse. A cela il faut ajouter une certaine émancipation de la femme autour des événements de Mai 68 qui veut plus être considérée comme femme plutôt que mère.

Le Grain : Cher RP avez-vous d’autres conseils pratiques à donner à nos jeunes  en ce qui concerne l’usage des méthodes contraceptives ?

R.P : Des conseils ! Je ne le pense pas. Mais s’adonner aux méthodes artificielles en connaissant le risque qu’on  encourt me paraît un non sens. Par contre l’Eglise prône la régulation naturelle de naissance par les méthodes naturelles (comme celles des Docteurs Billings). Ce qui est important l’Eglise appelle chacun et chacune librement à  la connaissance de soi-même, au respect de l’autre et à des attitudes responsables.

 Le Grain : Nous vous remercions cher père pour votre disponibilité et nous espérons que vos multiples conseils ne seront pas comparables à une bouteille que l’on lance dans la mer.                   

Interview réalisée par Jacques BIDAHOU

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La puissance du pardon

Nous sommes appelés à pardonner « comme » Dieu nous a pardonné en Jésus-Christ (Eph 4,32)

Pour pouvoir répondre intégralement à cet appel, il est donc indispensable de saisir jusqu’où va ce pardon de Dieu. Les écritures nous donnent une variété de mots qui nous en révèlent la portée. Considérons ensemble  cinq aspects différents de ce pardon.

1. pardonner= libérer

Le mot grec (aphémie)  « pardonner » signifie : éloigner de, faire disparaitre, libérer (Matthieu 6 :12-15).

 Quand Dieu nous pardonne, il fait disparaître nos péchés comme s’ils n’avaient jamais existé. « Autant l’Orient est éloigné de l’Occident, autant il éloigne de nous nos transgressions » (Ps 103 : 12). Si en pardonnant, nous considérons l’offense comme si elle  n’avait jamais existé, nous n’aurions  pas à « tenir des comptes »  des fautes du prochain. Chaque nouvelle offense serait la première, puisque les précédentes auraient disparu. De cette manière, notre pardon serait aussi illimité que le pardon de Dieu à notre égard.

2. Pardonner= purifier

Le mot grec (katharuizo) «  purifier »  signifie : purger, rendre propre.

 Un deuxième mot qui nous révèle le sens du pardon. Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu correspondant est utilisé pour décrire la purification  du corps, des vêtements, des ustensiles et des maisons. La pensée  est claire. Tout doit être purifié pour être propre.

 Dans le Nouveau Testament, le mot grec est employé pour la purification  d’un lépreux (Matthieu 8 :3). Le même mot est également employé pour la purification de nos péchés  par le Sang de Jésus. Lorsque nous confessons nos péchés, nous sommes débarrassés de notre péché, purifiés de  souillure, comme le lépreux dont la peau est purifiée  et qui retrouve une peau normale et saine. Quand Dieu  pardonne, nous sommes entièrement  purifiés parce que Dieu  ne peut pas être en communion avec un être  souillé.

3. Pardonner= justifier

 Le mot grec (diakoun) « justifier » signifie : être considéré comme  innocent.

 Encore un mot qui est directement en rapport avec le pardon. La justification définit la nouvelle position de l’homme par rapport à Dieu. C’est donc un changement de ses relations  avec Lui. Selon le langage des Ecritures, cela veut dire être  légalement déclaré innocent ou juste (Romains 3 :26). La justification ne concerne pas directement  le caractère ou la conduite d’une personne, mais seulement sa culpabilité et sa condamnation.

4. pardonner= naître de nouveau

Le mot grec (gennao)  « naissance » signifie : engendrer, régénérer.

La nouvelle  naissance  est une autre  expression biblique étroitement liée avec le pardon. Elle est plus spécialement employée dans l’Evangile de Saint Jean et dans la première épitre de Saint  Pierre.

 En parlant à Nicodème, Jésus dit : «  si un homme ne naît de nouveau, il ne peut pas  voir le royaume de Dieu. (Jean 3 :3). Devant la  perplexité de Nicodème, Jésus souligne cet impératif : «  il faut naître de nouveau de l’esprit » (Jean 3 : 6-7).

 Pierre  répète ces mêmes paroles aux premiers chrétiens : «  vous avez été régénéré, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante de Dieu » (1 pierre 1 : 23).

 L’image est frappante. Le péché nous a tellement défigurés, déformés et pervertis, qu’un pardon superficiel aurait été insuffisant. Nous avions besoin de recommencer à Zéro. Nous  avions besoin d’être  régénérés, d’avoir la conscience libérée de toute culpabilité. Quand Dieu pardonne, il fait de nous de créatures nouvelles ; les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles (2  Corinthiens 5 :17). Quel merveilleux pardon !

5. pardonner= réconcilier

Le mot grec (katllasso) « réconcilier »  signifie : rétablir les relations entre l’homme et Dieu. Initialement, cette expression était pour échanger de l’argent, et plus tard, pour changer l’hostilité en en amitié (Romains 5 :10).

C’est l’homme, et non Dieu, qui avait besoin d’être réconcilié. Le péché n’a jamais atténué l’amour de Dieu  ou changé cet amour en haine.

 Ce n’était pas Dieu qui avait  besoin d’être apaisé,  mais l’homme qui avait besoin  de passer de l’état  de rébellion  à un état de repentance afin de recevoir  l’amour de  Dieu (2 corinthiens 5 :18,19).

Nul n’a besoin de quémander le pardon de Dieu, car la nature même de Dieu est de pardonner. Cependant, son pardon peut être accordé à moins qu’il n’y ait une sincère repentance de notre part. Ce  n’est pas un simple regret de nos péchés. Le verbe « se  repentir » (en grec metanoeo) veut dire : changer sa façon  de penser  et de vivre. « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme  d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’eternel qui aura pitié  de lui » (Isaïe 55 :7). Notez l’ordre des choses ! Un homme doit d’abord se détourner de son péché et ensuite se tourner vers Dieu. Se détourner seulement de son péché n’est qu’une réformation, un effort de l’homme de s’améliorer, et non une repentance.

 Se repentir c’est donc non seulement désirer que son passé soit pardonné, mais aussi  que sa propre vie soit désormais entièrement transformée et consacrée à Dieu.

Quand Dieu pardonne, il fait disparaître nos péchés comme s’ils n’avaient jamais  existé, nous sommes  entièrement purifiés et considérés comme des justes à ses yeux. Nous devenons une nouvelle créature, entièrement régénérée, rétablie dans sa  communion avec Dieu.

Gloire à Dieu pour son pardon Libérateur.

Matthieu KOUDADA

Source : Samuel et Dorothée HATZAKAORTZIAR, Le pardon une puissance qui libère édition Chemin des Acacias-73190 SAINT-BALDOPH

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DES PRETRES ET PASTEURS ROSICRUCIENS ?

Cela reste à prouver. Car les rosicruciens cherchent à récupérer sans scrupule de grandes personnalités, des savants, des philosophes, des artistes et même de grands théologiens. Ils nourrissent l’ambition même de faire  des Papes . . . et pour finir de Jésus Christ lui-même rosicruciens !

Où sont les preuves ?

Et même s’il se trouve réellement quelques prêtres ou pasteurs rosicruciens, cela ne prouve seulement que leur désolante naïveté ou pire leur mensonge et leur trahison. Des traîtres dans l’Eglise, il en a toujours existé depuis Judas. Ce dernier était pourtant l’un des douze Apôtres choisis par le Christ ; mais j’espère que vous n’allez pas me le citer comme exemple à suivre ! De même pour nos hommes d’Eglise «  rosicruciens » ou appartenant à des  sociétés  ésotériques comme la franc – maçonnerie.

Bref, tout le monde a droit à ses opinions. Mais pour ce qui est de la prétendue compatibilité entre doctrines chrétiennes et rosicruciennes, laissez l’Eglise en juger !

Cela d’ailleurs est déjà fait. Les Eglises Catholiques et protestantes sont unanimes à dénoncer l’incompatibilité radicale entre les deux doctrines (voyez par exemple la déclaration du souverain Pontife le Pape Jean-Paul II sur l’incompatibilité entre l’appartenance à l’Eglise et la Franc-maçonnerie publiée à Rome au Siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983).

1-     La Rose-Croix n’est-elle pas une secte ?

Non, répondent les rosicruciens. Pourtant la Rose-Croix répond bien aux caractères de la secte. A savoir : un groupe d’adeptes suivant un maître et des enseignements, fermés sur eux-mêmes, réfutant tout dialogue et toute critique rationnelle, fondés sur le secret le plus rigoureux et contraires à la foi chrétienne.

Pourquoi le secret ?

Réponse de la Rose-Croix : pour accéder à un enseignement supérieur, il faut y être préparé, invité ; il faut en devenir digne (c’est le « ne jeter pas vos perles aux pourceaux » selon l’interprétation rosicrucienne de Matthieu 7,6).

L’accès au secret lie donc l’adepte dans une « consécration » à un enseignement, à des pratiques et à des pouvoirs auxquels il doit se soumettre. C’est ainsi que les rosicruciens se disent des « élus », des « consacrés ».

2-     Quel est le vrai but de la Rose-Croix ?

La Rose-Croix prétend offrir une connaissance philosophique et scientifique supérieure. Mais attention aux apparences ! En réalité cette doctrine n’est pas vraiment philosophique et scientifique. Car elle est secrète et refuse la confrontation. Ce qui est une attitude anti-scientifique et surtout elle mélange les domaines scientifiques, mystiques et ésotériques (alchimie …) ce qui lui interdit de revendiquer sérieusement le label de la rationalité scientifique. Il en résulte un amalgame de spéculations « métaphysiques » qu’on appelle une « gnose » c'est-à-dire un prétendu « savoir absolu », sorte de panacée de tous les mystères de l’univers. Cette « connaissance supérieure » apparemment très sérieuse attire ainsi les esprits avides de mystère de révélation « illumination ou simplement d’élitisme intellectuel ».

La « maîtrise de la vie »

Comme nous l’avons dit, le but de la Rose-Croix est la « maîtrise de la vie ». L’ordre veut introduire ses adeptes dans la connaissance suprême ; celle des « mystères de l’univers » pour ainsi acquérir la maîtrise des forces vitales et des pouvoirs secrets qui nous régissent.

Exemple de ces pouvoirs : le développement du magnétisme personnel, la télékinésie, la vibroturgie, la visualisation, la télépathie et le « contact » avec les maîtres, la projection du corps psychique hors du corps physique, etc. …. (Voir Maîtrise de la vie, 1988, p 25, sous les auspices de la Rose-Croix un message, p 11).

De telles capacités permettraient au rosicrucien de diriger sa vie comme il le veut, et d’exercer un puissant ascendant sur son entourage.

Tout ceci est très séduisant, mais mérite la plus extrême prudence. Car tout en professant son rationalisme philosophique et scientifique, la doctrine rosicrucienne s’enfonce curieusement dans les « sciences » secrètes, telles l’astrologie, la géomancie, la numérologie,… le satanisme ou l’occultisme c’est-à-dire l’ensemble des connaissances  et pratiques occultes (=cachées) qui mettent en jeu des forces secrètes issues du monde des ténèbres et des esprits mauvais. Entre autres : spiritisme, magie, divination, la Rose-Croix fait appel à d’étranges rites recourant à des

mystérieux symboles : miroirs, triangles, formules cabalistiques…

Voilà bien la grande tentation de l’« antique serpent » qui depuis toujours, nous invite à l’orgueil et à la domination : « vous serez comme Dieu, grâce au « savoir suprême » qui donne la puissance et la maîtrise de la vie » (cf. Gn 3).

ROSE-CROIX ET FRANC-MACONNERIE : quelle différence ?

La Franc-maçonnerie naquit de la Rose-Croix au 18e siècle et hérita de son caractère gnostique et occultiste. Un ancien franc-maçon et rosicrucien affirme « avec le recul, je perçois que le chrétien est beaucoup plus en danger dans la Rose-Croix que dans la Franc-maçonnerie où conventions métaphysiques et spirituelles sont laissées à la libre appréciation de chacun. Chez les rosicruciens, c’est toute la foi chrétienne qui est contestée par  l’enseignement du Maître » (Dr M. Caillet, Famille chrétienne du 30 septembre 1993 p 51).

ROTARY ET ROSE-CROIX

Le Rotary est une association de membres issus des milieux d’affaires ou des professions libérales se consacrant à l’action humanitaire. A ne pas confondre avec la Rose-Croix … quoique le Rotary fut fondé par un rosicrucien ! Et comme il rassemble des personnes influentes de notre société, il est amplement imprégné de la Rose-Croix, au point de devenir un milieu prospère au recrutement d’adeptes. Ceci n’empêche que de nombreux rotariens n’ont rien à voir avec la Rose-Croix. Gardons de tout mélanger, encore moins de tout diaboliser.

CONCLUSION

Derrière l’apparente innocente de la Rose-Croix, nous avons constaté que :

Ø  Sa prétendue tolérance religieuse cache une perversion de la foi chrétienne

Ø  Elle est sectaire dans ses secrets et son élitisme

Ø  Par son caractère initiatique, elle s’enfonce dans l’occultisme

Ø  Que dire des prétentions « fraternelles » et « humanitaires » de la Rose-Croix, quand cette dernière ne vise qu’à l’efficacité, la réussite et la  domination d’une minorité de privilégiés, le grand nombre étant jugé indigne de ses enseignements. La Rose-Croix serait-elle une « échelle » vers le pouvoir et la domination ?

Ø  Que penser enfin du sérieux de la Rose-Croix quand celle-ci se fonde sur des faits historiques

(Ex : les prétendues personnalités rosicruciennes et les fables sur Jésus Christ ?)

Ø  Que penser du sérieux de la Rose-Croix quand celle-ci professe une doctrine pseudo-scientifique et une philosophie très discutable ?

Ø  La Rose-Croix perd toute crédibilité. Elle verse dans l’obscurantisme (refus de rationalité).

Que faire ?

Puisque doctrine rosicrucienne et foi chrétienne sont foncièrement inconciliables et même opposées, les chrétiens ‘’rosicruciens’’ sont instamment priés de se décider entre l’un et l’autre. C’est avant tout une question d’honnêteté intellectuelle et de courage.

Oui, ami lecteur, c’est à toi de choisir. Choisis le (s) Maître (s) que tu veux suivre et servir :

-        Ou bien les grands Maîtres rosicruciens (ou d’autres Maîtres suprêmes)

-        Ou bien JESUS – CHRIST, Source d’eau vive et Lumière du monde.

-        «  Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre » (Matt 6, 24).

A toi de choisir entre le pouvoir et la richesse à tout prix, ou la Vérité et la Vie éternelle. Ce choix est le plus important de ton existence. Ta vie entière en dépend, surtout ton éternité, ainsi que la vie des  tiens que tu peux influencer pour le meilleur ou pour le pire.

Ne crois pas que ce choix te condamne à l’échec, et que sans l’appui de la Rose-Croix tu ne pourras percer dans la vie et dans la société. Beaucoup de gens importants et haut placés suivent leur conscience et réussissent sans s’assujettir à la Rose-Croix, à la Franc-maçonnerie ou autres sociétés secrètes. Et surtout n’oublie pas : les avantages matériels et les autres promotions obtenues par des moyens ténébreux sont des cadeaux empoisonnés qui se paient tôt ou tard.

« Que sert-il  à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? » (Mt 16,26) Dieu ne te promet pas la facilité, mais bien plutôt la paix, la liberté, la joie en abondance ici bas (Mc 10, 18-30), avec l’éternité bienheureuse. A condition que tu Le choisisses avant tout comme le Seigneur et Sauveur de ta vie et Lui en restes fidèle.

Cyriaque SOUNOU

Sources :

Brochures de la Rose-Croix :

-        Maîtrise de la vie, éd 1988

-        Revue  Rose-Croix

Documents sur la Rose-Croix

-        Pourquoi je dis non à la Rose-Croix, Jean Benoît Casterman

-        Revue Buisson ardent N°9

-        Le Chrétien face à la Rose-Croix, P. Meinrad Hegba, 1986

-        Paul POUPARD, Dictionnaire des Religions, Paris, 1985

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Priorité santé : Hypertension : Les dangers d'un tueur silencieux 

L’hypertension artérielle est l’une des maladies la plus répandue de ces dernières décennies. Cette dernière est mieux connue de la société. Il faut noter qu’elle cause d’énormes dégâts. Nous essayerons de donner une brève aperçue de cette maladie.

Parlons d’abord de la tension artérielle qui a un lien direct avec l’hypertension.

La tension artérielle est le reflet de la pression du sang dans les artères. Votre médecin la mesure à l'occasion des consultations. Cette mesure s'exprime en deux chiffres: 12/8 par exemple.

  Ø  le premier chiffre, le plus élevé, correspond à la pression du sang lorsque le cœur se contracte et se vide : c'est la pression systolique.

  Ø  le second chiffre, le plus bas, correspond à la pression du sang lorsque le cœur se relâche et se remplit : c'est la pression diastolique.

L'hypertension artérielle quant à elle correspond à une pression trop élevée du sang dans les artères.

  Ø  Elle peut être permanente. Suivant les critères de l'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), c'est à partir de 16/9,5 que l'on devient hypertendu. Mais des correctifs sont à apporter en fonction de l'âge : à partir de 70 ans, la tension artérielle a tendance à s'élever de façon «  normale ».

  Ø  Elle peut être paroxystique sans que cela corresponde obligatoirement à une maladie. En effet, la tension varie selon les circonstances. Sa mesure est donc un acte médical et seul le médecin est habilité à faire l'analyse correcte de la lecture de ces chiffres.

Une menace pour votre cœur et vos artères...

L'hypertension contraint la pompe cardiaque à une surcharge de travail, la fatigue prématurément et provoque sa défaillance.

Elle favorise le dépôt de graisses sur et dans la paroi des artères (athérosclérose), notamment des coronaires, entraînant à plus ou moins long terme angine de poitrine et infarctus du myocarde. Le même processus peut atteindre les artères des jambes : c'est l'artérite des membres inférieurs.

Pour vos reins :

L'obstruction des artères rénales par athérosclérose provoque la destruction progressive des reins et à terme l'élévation de l'urée sanguine : c'est l'insuffisance rénale.

Pour votre cerveau et vos yeux :

L'obstruction des artères à destinée cérébrale provoque la destruction progressive des cellules nerveuses du cerveau, aux conséquences graves : paralysie, perte de la parole, baisse intellectuelle, démence, éventuellement la mort. L'état des artères du cerveau est aisément apprécié par l'analyse de l'état artériel au fond d'œil.

  Ø  essoufflement anormal surtout après l'effort,

  Ø  douleurs dans la poitrine à l'effort,

  Ø  maux de tête matinaux, vertiges

  Ø  bourdonnements d'oreilles,

  Ø  "mouches volantes"

  Ø  besoin fréquent d'uriner la nuit

 

Vos risques face à l'hypertension

  Ø  Vous êtes anxieux, nerveux, vous dormez mal, vous fumez

  Ø  Tabac + pilule = risques aggravés

  Ø  Vous mangez " trop riche ". Tous les excès alimentaires favorisent l'hypertension artérielle, en particulier l'excès de sel. Habituez vos enfants à éviter ces excès. N'abusez pas des boissons ou aliments contenant de la réglisse (andésites, pastis sans alcool).

  Ø  Vous êtes trop sédentaire. Faites régulièrement de l'exercice physique d'entretien (gymnastique, marche, vélo). Attention : adoptez un rythme modéré, dosez vos efforts.

  Ø  Vous êtes enceinte. Faites surveiller votre tension, l'hypertension est une maladie sérieuse pour la femme enceinte et son enfant.

Comment lutter contre l'hypertension ?

  Ø  Efforcez-vous de corriger vos erreurs d'hygiène de vie :

ü  évitez les excès alimentaires de tous ordres,

ü  combattez l'excès de sel pour vous-même et pour vos enfants, connaissez les aliments qui contiennent le plus de sel : pain, pâtisseries, charcuteries, fromages, conserves, boissons gazeuses,

ü  renoncez au tabac. Pour les fumeurs femmes, l'association tabac-pilule accroît encore le risque d'hypertension,

ü  réduisez votre poids,

ü  faites du sport, de la marche.

  Ø  Faites mesurer périodiquement votre pression artérielle et celle des vôtres par votre médecin :

ü  dès le plus jeune âge,

ü  même sans symptôme apparent,

ü  au moins une fois par an après 30 ans.

  Ø  Consultez votre médecin en cas de signes précurseurs (essoufflements, maux de tête, bourdonnements d'oreilles, "mouches volantes"...)

Le traitement

  Ø  Il s'appliquera à :

ü  corriger les erreurs diététiques les plus grossières, diminuer les apports de sel en fonction de l'avis de votre médecin,

ü  éliminer les facteurs de risque (stress, tabac, excès de poids, sédentarité ...).

  Ø  Il aura recours aux médicaments appropriés

ü  diurétiques

ü  anti-hypertenseurs centraux

ü  bêta-bloquants

ü  vaso-dilatateurs

ü  Le malade doit toujours être  sous le contrôle de son médecin traitant. Pour être efficace, le traitement de l'hypertension doit être observé en permanence et pendant toute la vie. Sauf avis médical, vous ne devez en aucun cas le modifier ou l'arrêter.

Source : prioritésanté@yahoo.com

Gérard KAMINA

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COMMENT REUSSIR SES ETUDES ?

Pour gagner une course il faut savoir courir et ceci grâce à un entraînement répété et encouragé par la volonté de remporter la coupe ou le prix. Cet exemple est une image pour celui qui désir réussir ses études. Alors réussir ses études, revient non seulement à valider toutes les matières mais aussi à être capable de les restituer explicitement. Et pour y arriver, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu.

Le premier facteur est la motivation. « La motivation est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’une personne a d’elle-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but ». Au plan scolaire, la motivation  d’un élève serait influencée surtout par la perception  de la valeur et le degré de motivation qu’il accorde aux études. C’est ce qui amènera l’élève à se donner aux études et en ne considérant plus la paresse mais le but à atteindre.  Notons que la motivation d’un élève peut aussi provoquer en lui une bonne estime de soi. Aussi valorisante qu’elle soit, l’estime de soi ne dépend ni de ce qu’on fait ni de ce qu’on a, mais bien d’aimer ce que l’on est. Pour ce faire, il faut avoir le sentiment d’être une personne valable, une personne dont l’estime de soi est élevée afin d’approfondir la conscience de ses besoins et de ses aspirations. Ceci évitera chez l’apprenant une sous-estimation de sa personne face aux études en renforçant sa capacité de faire mieux car certains apprenants face à une quelconque discipline se disent incapables par peur d’affronter la réalité. Donc une bonne estime de soi guérit la psychologie de l’apprenant en le rendant confiant et capable de tout faire. Désormais, les disciplines comme les sciences mathématiques et physiques pour les uns, la littérature pour d’autres seront compréhensibles et abordables puisque l’apprenant s’est mis à la même hauteur qu’elles. Mais avant de les comprendre, il faut les étudier cependant, pas n’importe quand, ni n’importe comment,  d’où « la gestion du temps ».

Cette dernière constitue une tâche comportant plusieurs niveaux d’organisation. On peut la décrire en disant qu’elle consiste à faire un horaire réaliste et à le suivre. On peut aussi en parler en insistant beaucoup plus sur l’importance d’utiliser chaque heure uniquement à la fonction prévue car l’apprenant doit savoir ce qu’il a à faire de chaque heure. Cela ne signifie pas qu’il devienne esclave d’une grille horaire mais, celle-ci doit plutôt être considérée comme un outil qui lui permet d’atteindre des objectifs précis. Son emploi du temps ne concernera pas non seulement les études mais ses temps de recréation et de repos également ; l’étudiant à ce effet n’utilisera pas le temps dédié à une chose pour une autre chose. Ainsi il saura organiser son étude en tenant compte des horaires établis par lui-même. Outre la gestion du temps, nous avons la disposition pratique de la maison à l’école.

Depuis la maison, l’apprenant doit se préparer psychologiquement, en écopant son esprit de toute intention pouvant l’empêcher de participer aux cours. Car face à certains problèmes, la capacité de rétention (de l’apprenant) diminue; au lieu de chercher à comprendre le cours en classe, son esprit divague et ne garde presque rien. Par exemple, si l’apprenant va à l’école sans avoir le minimum de sous pour se régaler ou faire telle ou telle chose (relativement aux études), ou si c’est l’un des membres de la famille qui est souffrant …, il pensera à ces problèmes au moment où l’enseignant dispense le cours. Pour éviter ces phénomènes, il faut que l’étudiant développe une moralité pouvant l’aider à surmonter ses peines. Et une fois en classe, il doit se mettre dans une disposition pratique. Celle-ci est l’attitude que doit avoir un apprenant lorsqu’il est au cours. Ce n’est pas au moment où l’enseignant donne les grandes idées de son cours que l’élève commencera par: disposer le cahier ou son bloc note, ou encore à chercher le cours précédant… car les grandes idées orientent tout  le cours et aident l’élève à bien comprendre afin de bien l’étudier. Aussi, une bonne disposition en classe invite l’apprenant à éloigner tout ce qui  pourra être obstacle à la rétention du cours. Ceci dit il faut éteindre les téléphones portables, éviter les pagailles lors du cours car la concentration est d’ordre dans ce cas puisque le cerveau en effet ne peut faire deux choses à la fois: il donne importance à ce qui est inutile puisqu’il est facile à être capté et moins d’importance à ce qui demande une réflexion. A cet effet, il est conseillé d’avoir lors du cours un bloc note ou un cahier de note ou à défaut des deux, utiliser les marges des cahiers pour prendre les explications car l’esprit n’est pas aussi fidèle, puisqu’on peut oublier mais l’écrit reste. Et l’étude doit se faire dans une bonne condition c’est-à-dire une condition permettant à l’apprenant de se concentrer au maximum, autrement dit, éviter tout ce qui peut captiver son attention lors des études.

La réussite est réservée uniquement à celui qui se lève tôt; autrement dit, elle se prépare dès le premier jour de la rentrée; ainsi de ce fait il faut éviter la procrastination qui est une tendance à remettre à plus tard et se retrouver au pied du mur. Car elle engendre l’anxiété, la culpabilité, la frustration, la dévalorisation de soi, l’échec et l’insatisfaction. Éviter de désirer tout faire en même temps, faire les choses au fur et à mesure. Et enfin, étant conscient de ses compétences, il faut demander de l’aide car aucune situation ne  se clarifie d’elle-même.

Augustin MEVOR

Sources :

Analyse de déterminants et d’indicateurs de la motivation scolaire d’élèves du collégial. Collège de Bois-de-Boulogne, 1994.Viau, Rolland.

La motivation en contexte scolaire, édition du Renouveau pédagogique Inc., 1994.

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HUMOUR

SURPRISE

Un missionnaire débarque sur une île.

« Bonjour, monsieur, lui dit un gentil gamin orphelin.

-Ne m’appelle pas « monsieur » ! Appelle-moi « mon père ».

-Oh, chic alors, papa ! C’est maman qui va être contente, elle qui disait que tu ne reviendrais jamais ! »              

REPAS

Un prêtre qui fait un sermon sur le thème : « Rendons grâces à Dieu en toutes choses », s’adresse à un enfant au premier rang et lui demande : « Dis-moi, Luc, que dit ton papa avant de prendre son repas ? »

Et le garçon de répondre : «  Attaquons ! »…

ETRANGER

Lors d’une prédication de carême, un prédicateur invité par un curé parle avec une grande éloquence de l’enfer, de la damnation éternelle et des souffrances sans fin. A la sortie de la messe, sur le parvis, tout le monde tremblait en commentant ce sermon. Là se trouvait également un jeune homme au visage joyeux et souriant qui fut interrogé vivement par un vieux paroissien :

« Voyons, monsieur, vous n’avez donc pas peur ? Vous n’avez pas entendu la description des tourments de l’enfer ?

Si, mais vous savez, moi je ne suis pas de la paroisse.

HIERARCHIE

Un jour Jean XXIII (Pape de 1958-1963) visitait l’hôpital romain du Saint-Esprit. Une religieuse arrive tout émue et se présente :    « Très Saint Père, je suis la supérieure du Saint-Esprit.

Et bien, vous en avez la chance, moi je ne suis que le vicaire                           

Honoré KARO

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LETTRE D’AMOUR DU PERE  (1ere partie)

Mon enfant,

Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi.  Ps.139 : 1

Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves. Ps.139 : 2

Je te vois quand tu marches et quand tu te couches. Je connais parfaitement toutes tes voies. Ps.139 : 3

Même les cheveux de ta tête sont comptés. Mt.10 : 29-31

Tu as été créé à mon image. Gn.1: 27

Je suis le mouvement, la vie et l’être. Ac.17 : 28

Je te connaissais même avant que tu sois conçu. Jr.1: 4-5

Je t’ai choisi au moment de la création. Ep.1 : 11-12

Tu n’étais pas une erreur. Ps.139 : 13

Tous tes jours sont écrits dans mon livre. Ps.139 : 16

Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. Ac.17 :26

J’ai fait de toi une créature merveilleuse. Ps.139 :14

Lettre du Dieu Tout –Puissant à toi son enfant bien-aimé

Augustin MEVOR

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